Quand on s’intéresse au private equity, une notion revient souvent : l’illiquidité. Contrairement à un placement en bourse ou à une assurance-vie, il est impossible de retirer son argent à tout moment. Pour certains, cela peut sembler un inconvénient majeur. Pourtant, cette absence de liquidité est au cœur même de la performance du private equity.
Dans cet article, on vous explique pourquoi il est crucial d’en être conscient avant d’investir, et en quoi cette illiquidité est en réalité une force, et non une faiblesse.
L’illiquidité désigne le fait qu’un placement ne peut pas être revendu ou récupéré à court terme. Dans le private equity, cela signifie que votre capital est engagé pour une durée de 6 à 10 ans, parfois plus.
Pourquoi ? Parce que les fonds investissent dans des entreprises non cotées, qui ont besoin de temps pour se développer, se transformer, puis être revendues. C’est un cycle long, mais structurant.
Investir en private equity, c’est bloquer son argent pendant plusieurs années. Ce n’est pas une épargne de précaution, ni une solution de court terme. Il faut donc investir avec une vision long terme, et ne pas compter sur une sortie rapide.
Quand on sait que son argent est immobilisé, on n’est pas tenté de "sortir au mauvais moment", comme en bourse. Cela permet une meilleure sérénité d’esprit… et une meilleure discipline d’investisseur.
Le rendement du private equity est historiquement très élevé, mais il se construit sur la durée. Il faut du temps pour que les entreprises croissent, soient valorisées, et que les plus-values soient réalisées. C’est un jeu de patience, mais souvent payant.
Prenons un exemple connu de tous : le Bitcoin. En 2011, il valait moins de 10 dollars. Dix ans plus tard, il dépassait les 60 000 dollars. Mais soyons honnêtes : combien d’investisseurs ont vraiment gardé leurs bitcoins pendant 10 ans sans vendre en chemin ? Très peu.
Pourquoi ? Parce que la liquidité rend l’investissement émotionnel. On voit les cours baisser, on vend. On voit les cours monter, on prend ses gains trop tôt.
Si le Bitcoin avait été illiquide, c’est-à-dire impossible à vendre pendant 10 ans, beaucoup d’investisseurs modestes seraient aujourd’hui millionnaires.
C’est exactement ce qui se passe dans le private equity : l’illiquidité protège de soi-même. Elle empêche de sortir trop tôt, et force une logique de création de valeur long terme.
Les fonds professionnels sélectionnés sur Fundora investissent dans des entreprises qu’ils accompagnent sur plusieurs années : restructuration, croissance externe, internationalisation… Autant de leviers qui prennent du temps, mais qui peuvent transformer une PME en leader de son secteur.
Ces transformations ne peuvent pas s’opérer dans des fenêtres de quelques mois. Le temps long devient un avantage compétitif pour les investisseurs patients.
Plutôt que de la voir comme un frein, il faut considérer l’illiquidité comme un filtre vertueux :
L’illiquidité dans le private equity n’est pas un défaut du produit. C’est un choix de structuration, au service de la création de valeur. Elle permet d’investir comme les professionnels : sur le long terme, sans interférence émotionnelle, avec une vision stratégique.
Chez Fundora, nous pensons que les meilleurs rendements viennent souvent de ceux qui acceptent de ne pas être pressés. L’illiquidité est parfois ce qu’il faut pour réellement créer de la richesse.